Pour son premier long-métrage, Antoine Bardou-Jacquet a fait fort. Il signe Moonwalkers, une comédie loufoque qui a enthousiasmé le public du FIF (Festival International du Film). L'histoire est celle d'une des théories du complot ayant le plus de succès : les américains auraient fait filmer l’alunissage d'Apollo 11 par Stanley Kubrick. L'occasion pour lui d'en dévoiler un peu plus.

 

Qu'est ce qui vous a donné envie de faire ce film ?

Ça fait longtemps que j'en avais envie ! Ça fait un moment que je travaille dans la publicité, et j'avais besoin de me défouler, alors je me suis mis à écrire, un peu par hasard, et c'est devenu ce film. Mais je refais de la publicité pour gagner ma vie ! (rire) À l'origine, l'histoire vient d'une légende urbaine tenace : en 1969, les américains auraient fait filmer l'alunissage de la mission Apollo 11, avec le concours du réalisateur Stanley Kubrick. Quand on recherche sur Google, on tombe sur cette théorie du complot dès les premières pages !

 

Quelles ont été vos influences pour ce film ? On sent par exemple des clins d'oeil à Kubrick...

Ah oui, en effet, il y en a ! La musique d'une scène de bagarre qui la même que dans Orange Mécanique, par exemple. Ce sont des clins d'oeil que les connaisseurs repéreront ! Un spectateur m'a demandé si le fait que l'un des protagonistes s'appelle Tom Kidman était un hommage à Eyes Wide Shut (où les personnages principaux sont joués par Tom Cruise et Nicole Kidman). Ce n'était pas volontaire ! Ça fait plaisir, c'est la preuve que ces clins d'oeil touchent certains spectateurs.

Sinon, c'est un grand recyclage d'influences variées : Quentin Tarantino, les comédies de Francis Veber... ce qui me fait plaisir, c'est que les gens rigolent !

 

Quel est l'avenir de ce film ? D'autres projets en vue ?

L'avenir de ce film, c'est Cannes, les Césars, les Oscars ! (rire) Plus sérieusement, le film continue de tourner dans plusieurs festivals : il était au festival américain South by Southwest en mars, à l’Étrange Festival à Paris en septembre...jusqu'à sa sortie en salles. En France, il sortira le 27 janvier 2016. Et si je refais un long-métrage, ce ne sera pas de la comédie, pourquoi pas de la science fiction, du polar... on verra !

 

                                                                               Marie Jousseaume